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 Revue 

 de presse 

Des signataires de «Stop au black-out» trompé•es?

 

Par Marc Lalive D'Epinay, journaliste Le Courrier. Ce texte est paru dans Le Courrier le 20 février 2024.

 

Cité dans l'article : 

Aurélien Theytaz Co-président des JVGe, Delphine Klopfenstein Conseilère national Ve, Léo Peterschmitt Député Ve. 

 

Genève 

 

Question autour des méthodes de récolte des signatures de l'initiative pronucléaire.

 

Des signataires de «Stop au black-out» trompé•es?

 

Des récolteur-ses de rue pour l'initiative pronucléaire auraient donné de fausses informations. Le libellé du texte à signer est également sujet à caution.

Instrumentalisation

 

Par Aurélien Theytaz, co-président des Jeunes Vert-e-x-s Genève. Ce texte est paru dans la Tribune de Genève dans la rubrique Courrier des Lecteurs le 30 janvier 2024. 

 

Alors que je marchais à Bel-Air, un jeune homme s’est adressé à moi pour me présenter l’initiative «Stop au black-out». La feuille de récolte étant dénuée de logos d’associations ou de partis, je lui ai demandé qui était à l’origine de cette initiative. Quelle n’a pas été ma surprise de l’entendre me répondre: «Les Verts»! Étant coprésident des jeunes Verts Genève, je lui ai rétorqué qu’il était impossible que ce parti soit à l’origine de ce texte. En effet, cette initiative anxiogène vise avant tout à lever l’interdiction de construire des centrales nucléaires en Suisse et va à l’encontre de l’initiative Verte, la vraie et la seule qui permette un approvisionnement réellement propre et autonome: l’initiative solaire. Visiblement loin d’être informé, mon interlocuteur n’a pas changé de discours. Il m’a dit être employé par une agence de marketing qui se targue pourtant sur son site internet d’être «la voix du peuple suisse»! Cette agence n’en est pas à son coup d’essai. Déjà lors de la Course de l’Escalade en décembre dernier, des membres avertis nous ont rapporté avoir été alpagués de la même manière. Alors, comment représenter fidèlement «la voix du peuple suisse» quand on la manipule? Comment porter un débat sérieux en faisant passer des salariés pour des militants, des déchets radioactifs pour des pâquerettes et des partis bourgeois pour des écologistes? Chez les Verts, nous nous opposons à toute instrumentalisation de l’urgence climatique au profit d’une industrie toxique et destructrice.