Les Jeunes Vert·e·s Valais s’opposent fermement à la participation de la Suisse à l’extension de Frontex par le renforcement de son financement à l’agence européenne de gardes-frontières à hauteur de 61 millions (soit 2,5x plus qu’en 2021).
En augmentant son financement à Frontex, la Suisse se rend co-responsable d’une politique migratoire violente et d’une gestion des frontières contraire aux valeurs de solidarité et d’humanité. L’augmentation des moyens de répression aux frontières européennes n’est pas une réponse mais un évitement des réelles causes et réalités derrière chaque parcours individuel de migration.
La crise climatique engendre déjà et engendrera encore des migrations inévitables. Plutôt qu’une hausse du budget destinée à l’armement de l’agence européenne de garde-frontières, nous nous mobilisions pour une action direct sur les causes des migrations.
En récusant Frontex et ses agissement nous thématisons la volonté d’une nouvelle politique européenne d’asile et de migration, basée sur des valeurs altruiste et humanistes. Il n’est plus possible de fermer les yeux sur les violations des droits humains, sur les souffrances, la misère, les morts causés par des opérations illégales de pushbacks ainsi que par les conditions des camps et centres de détention. Fermer les yeux et nos frontières n’est pas une solution.
Pour ces raisons, Les JVVS recommandent de voter NON à l’élargissement de la participation de la Suisse à l’élargissement de Frontex !
Noémie Moos & Sheldon Masseraz, pour les JVVS, 17.04.22
Les Jeune Vert·e·s Valais votent OUI et recommandent de voter OUI à la « modification du 1er octobre 2021 de la loi fédérale sur la culture et la production cinématographiques ».
En obligeant les plateformes de streaming à diffuser 30% de films européens et à investir 4% de leurs recettes réalisées en Suisse dans des productions suisses, cette loi met enfin sur un pied d’égalité les multinationales de Streaming et les entreprises de l’audiovisuel suisse déjà soumises aux fameux 4%.
De plus, afin de reconnaitre et encourager la production de films locaux et sa contribution à la culture suisse dans sa diversité, une contribution des géants est nécessaire. La nouvelle loi contribue grandement à renforcer la culture en Suisse, en renforçant l’offre cinématographique dans sa diversité et sa qualité.
Enfin, la modification de cette loi n’aura aucune influence sur les prix des plateformes de streaming. En effet, plus d’une quinzaine de pays Européens ont déjà adopté une loi similaire, mais avec des pourcentages beaucoup plus élevés, comme plus de 20% du CA en France, et aucune augmentation de prix associée à cette loi n’a été répertoriée dans aucun pays.
Pour ces différentes raisons, pour une politique culturelle riche, pour un accroissement du réseau cinématographique européen, pour une industrie cinématographique suisse renforcée et une politique culturelle qui limite la dictature des géants de streaming, les Jeunes Vert·e·s Valais disent OUI à une modification de la « lex netflix ».
Sheldon Masseraz & Noémie Moos, pour les JVVS, 17.04.22
En Suisse, plus de 1’400 personnes sont dans l’attente d’une greffe d’un ou plusieurs organes afin de soigner des pathologies qui ont parfois un impact très lourd sur la qualité de vie. Or, seul 450 transplantations peuvent être effectivement réalisées chaque année. Pour y remédier, le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale proposent de passer d’un régime de consentement explicite à un régime de consentement présumé, suite à l’aboutissement d’un référendum, cette modification sera soumis à la votation populaire le 15 mai 2022.
La modification de la loi sur la transplantation permettra de faciliter le don d’organe, on estime en effet que plus de 80% des Suisses et Suissesses sont favorables à l’idée de faire don de leurs organes mais très peu le font effectivement en raison des procédures complexe que nécessitent cette démarche, le nombre de donneurs potentiels sera donc grandement augmenté. De plus, la nouvelle loi permettra de décharger une partie du poids de la décision qui pèse actuellement sur les proches de la personne décédée tout en continuant de les consulter sur la question. Il est également à souligner que ce modèle a déjà fait ses preuves dans de plusieurs autres pays européens.
Pour toutes ces raisons, les Jeunes Vert·e·s Valais soutiendront la modification de la loi sur la transplantation le 15 mai 2022.
Matthieu Besse, pour les JVVS, 17.04.22
L’année 2020 marque les cinquante ans du droit de vote des femmes en Suisse ainsi que les quarante ans de l’inscription de l’égalité entre hommes et femmes dans la constitution. Pourtant lors de ces deux évènements majeurs, l’UDC s’opposa à l’avancée des droits des femmes en recommandant le non.
Malgré tout, l’UDC ose aujourd’hui avancer l’argument du féminisme pour tenter de faire accepter au peuple son initiative qui, sous un texte en apparence neutre, cherche en réalité ni plus ni moins qu’à stigmatiser une fois de plus la communauté musulmanne. Le nombre complétement insignifiant de femmes concernées montre l’absurdité de cette initiative.
En plus de prétériter les revenus liés au tourisme, ce texte provoquera vraisemblablement une dégradation des conditions de vies de la trentaine de femmes portant le niqab en Suisse.
Face à l’hypocrisie dont fait preuve une fois de plus l’UDC, nous souhaitons rappeler que le but du féminisme est la liberté de choix pour toutes les femmes et non pas de les obliger à adopter un code vestimentaire précis sans demander leur avis aux concernées. C’est encore moins récuperer ce combat pour pousser son agenda politique intolérant et nauséabond.
Pour toutes ces raisons, les Jeunes Vert.e.s Valaisan.ne.s recommendent à l’unanimité le NON à l’initiative pour l’interdiction de se dissimuler le visage.
JVVS, 14.02.21
Les Jeunesses Socialistes du Valais Romand (JSVR) et les Jeunes Vert·e·s Valais (JVVS) ont constaté avec effarement que Yannick Buttet avait, une fois de plus, harcelé une femme mardi passé à Monthey. De telles atteintes à la dignité des personnes ne sont plus acceptables en Valais en 2020 : nous demandons donc une meilleure légifération sur le harcèlement.
Ces agissements s’inscrivent dans un cadre patriarcal plus large qui tolère les sollicitations non consenties d’une personne envers une autre dans l’espace public, atteignant la dignité physique et morale de cette dernière. Ces comportements sexistes ne sont pas acceptables : en les tolérant, nous contribuons à les invisibiliser et à les banaliser. En effet, le harcèlement n’a pas de couleur politique et ce phénomène touche 59% des femmes suisses selon Amnesty International.
« Nous appelons à un effort concerté de tous les partis pour une meilleure légifération contre le harcèlement de rue », déclare Élodie Wehrli, membre du groupe de travail féminisme au sein des JSVR. Noémie Moos, co-présidente des JVVS, ajoute « Le harcèlement est malheureusement une réalité qui ne devrait plus l’être : à nous d’empêcher cela de se produire ». Pour rappel, le Conseil municipal de Monthey n’avait accepté de recenser que passivement les cas de harcèlement après un postulat déposé par l’AdG en 2018, recommandant aux victimes d’écrire un courrier électronique à la Police.
Nous exprimons notre solidarité envers Laude-Camille Chanton et envers toutes les femmes qui ont déjà subi du harcèlement. Il est grand temps que leur parole se libère et qu'elles soient écoutées et prises au sérieux car la honte doit, dès aujourd'hui, changer de camp.
Nous voulons du canton du Valais :
- Qu’il tienne des statistiques sur le harcèlement de rue,
- Qu'il promeuve l'éducation contre ce phénomène à l'école,
- Qu'il agisse contre l'impunité de certain·e·s de nos représentant·e·s politiques.
Finalement, JSVR et JVVS demandent la démission immédiate de l'actuel président de Collombey-Muraz, Yannick Buttet, car de tels comportements ne doivent plus être tolérés dans l'espace public, peu importe le statut de l'harceleur·euse.
03.08.20, Élodie Wehrli, membre du groupe de travail féminisme des JSVR, Noémie Moos, co-présidente des JVVS, Adrien Pinho, président des JSVR
Nous avons décidé de soutenir le référendum contre la proposition cantonale de modification de la loi fiscale (donnant suite à la RFFA suisse) parce qu’à nos yeux la réforme proposée actuellement n’est pas adaptée aux enjeux à venir de la société. Nous déplorons une prise en compte plus que lacunaire de la durabilité environnementale et sociale alors que cette réforme exigée offre une bonne opportunité de repenser la contribution des entreprises à la société. Un barème d’imposition fixé sur d’autres critères que la taille et le bénéfice d’une entreprise serait plus pertinent, notamment via des critères basés sur l’impact environnemental ou le secteur d’activité. Nous ne pouvons en effet pas défendre une imposition similaire pour des entreprises de même taille actives dans l’hydroélectrique ou dans les pesticides.
D’autre part, la réforme propose à la fois des baisses d’impôt généralisées et des compensations sociales. Cela semble irréaliste. L’État ne peut pas percevoir moins d’argent et distribuer plus d’aides sans faire des coupes inévitables dans d’autres postes. Certes, les statuts spéciaux accordés aux entreprises internationales en Valais n’auront plus cours, mais la proportion d’entreprises bénéficiant de ces statuts spéciaux n’est pas assez importante pour compenser la baisse du taux d’imposition des PME de 21.56% à 16.98%. Cette baisse de 4.58% aboutirait forcément à une diminution des budgets, notamment pour les communes, et devra être contrebalancée pour espérer maintenir les prestations d’aujourd’hui ou en proposer de nouvelles. Cette compensation se fera par exemple par une augmentation de l’impôt sur les personnes physiques, c’est à dire le peuple ; un plan qui ne satisfait pas les Jeunes Vert-e-s Valais. Aujourd’hui, nous soutenons l’idée d’un État fort qui peut mener à bien les projets de la collectivité. Ce n’est pas ce que propose cette réforme fiscale, qui affaiblit ouvertement le canton et les communes sans plus-value durable.
Finalement, nous regrettons la modification d’un nombre important d’articles de la loi fiscale en une seule fois. Cette méthode n’est pas optimale pour faciliter la compréhension des enjeux inhérents aux modifications apportées, surtout pour les jeunes souvent moins aguerris aux problématiques fiscales. Il serait certainement plus abordable de procéder à une modification article par article ou par petits groupes d’articles afin de mieux comprendre la teneur de chacun d’entre eux et donc de les rendre accessible au plus grand nombre car moins opaques. Cela réduirait la difficulté de la population à se forger une opinion claire sur ce sujet et à percevoir les répercussions directes sur le quotidien qui se cachent dans cette loi que nous jugeons aujourd’hui insatisfaisante et non aboutie.
JVVS, 27.05.20
Cette initiative fédérale a été lancée par l’ASLOCA en 2015, avec la participation des Verts, du PS, de l’Union syndicale Suisse, et de coopératives d’habitation et elle est soutenue par de nombreuses autres sociétés, associations et citoyen-ne-s.
Cette initiative s’articule en 3 demandes :
- Au moins 10% des logements construits à loyers abordables (construits par des coopératives ou des institutions d’utilité publique),
- Les communes et les cantons qui le souhaitent, ont le droit d’acheter des terrains ou des biens-fonds appropriés (droit de préemption),
- Des rénovations énergétiques sans perdre les logements à loyers modérés.
Cette initiative impacte différents domaines : l’architecture, le social, l’environnement ainsi que l’économie.
Actuellement, la représentation des coopératives s’élève à 2 ou 3% et est surtout présente à Zurich, puis en plus faible quantité à Genève et Lausanne. En effet, le lobby immobilier finançant les promoteurs vise à construire des logements rentables, avec de grandes marges, oubliant ainsi l’architecture. Au contraire, les coopératives favorisent les « closters » : la colocation de plusieurs familles, et le vivre ensemble de manière générale. En outre, les bâtiments ne pouvant être construits qu’avec les locataires déjà rassemblés, le nombre de logements vacants (actuellement 1.66%, en hausse) pourrait être légèrement réduit. En ce sens, l’architecture s’en trouverait favorisée, laissant moins de place aux promoteurs et aux lobbys.
En réduisant la superficie d’habitation par personne, la densification est augmentée, et des terrains sont dégagés pour la biodiversité. Et les rénovations écologiques pourraient être faites sans augmentation des loyers. Mais ce n’est pas tout ! Les loyers étant plus modérés, ils réduiraient la charge pour les assurances sociales et libéreraient ce montant pour d’autres domaines. Cela soulagerait aussi les classes moyennes et les familles, dont la part allouée au budget pour le logement s’élève à environ 15%. Finalement, l’économie en serait aussi modifiée. Les promoteurs étant moins importants, une plus faible marge pourrait être prélevée de manière globale sur le territoire et les loyers construits par ces coopératives seraient fixés en fonction de leur valeur. Cette initiative permettrait donc le retour d’une économie plus juste, davantage basée sur la valeur des biens, plutôt que sur la spéculation.
En conclusion, les Jeunes Vert-e-s Valais se positionnent favorablement pour cette initiative car elle soutient l’écologie en favorisant la densification et les rénovations, est bénéfique socialement, amène une économie plus juste, et remettrait l’architecture à sa place au détriment du lobby immobilier.
JVVS, 16.01.20
Après les remarquables succès de 2019, les JVVS sont prêt.e.s à s’engager de plus belle en 2020 !
Réunis en Assemblée générale dimanche, les Jeunes Vert-e-s Valais (JVVS) ont élu Noémie Moos à la coprésidence du parti en remplacement de Lucie Fauquet, qui a démissionné pour raisons professionnelles. Florent Morisod poursuit quant à lui son engagement de coprésident.
Les JVVS ont également renouvelé et réorganisé leur comité, qui se compose des personnes suivantes :
Noémie Moos et Florent Morisod, coprésident-e-s
François Kühnis, vice-président
Sébastien de Morsier, secrétaire
Dorian Mabillard, caissier
Mathilde Michellod et Stefan Krstic, responsables événementiel
Léa Rouiller, responsable communication
Lucie Fauquet, représentante au comité des Verts VS
Andréa Savoy, graphiste
Camille Crestani, coordinatrice Junge Grüne Oberwallis
Entre les prochaines votations, de nombreuses actions et les élections communales d’automne 2020, les JVVS sont déterminé.e.s à s’engager pour un Valais plus vert, plus ouvert et plus solidaire !
JVVS, 02.12.19
Alors que les scientifiques du monde entier alertent sur le sort de la biodiversité, parlant même de sixième extinction des espèces, le Parlement opère un retour en arrière inadmissible dans la protection des espèces. Désormais, des animaux protégés pourront être abattus sans même qu'ils aient causé de dommage. La simple présence d'un loup par exemple suffira à octroyer l'autorisation de le tirer. De plus, les cantons auront la compétence de décider quels animaux protégés seront abattus, l'aval de l'OFEV n'étant plus nécessaire. D'autres intérêts, divergeant de la protection de la biodiversité, pourront influencer la décision de tirer des animaux menacés qui figurent sur la liste des espèces à réguler. Et cette même liste sera modifiable par le Conseil fédéral par voie d'ordonnance. Ni le peuple ni le Parlement ne pourront donc refuser qu'une espèce y soit ajoutée.
Par une campagne violente minée de fausses informations, les opposants à la modification de la Loi sur les Armes tirent à boulet rouge sur l’UE et jouent les Guillaume Tell au chevet d’une Suisse en danger. Au-delà de la paranoïa dans laquelle se complaisent les référendaires, sur quoi votons-nous vraiment le 19 mai ?
JVVS, 09.05.19
Les Jeunes vert-e-s Valais s’opposent à la Réforme fiscale et financement de l’AVS (RFFA), soumise à votation populaire le 19 mai prochain. S’il est plus que nécessaire de revoir les statuts fiscaux des grandes entreprises et d’en supprimer les privilèges spéciaux, la RFFA ne convainc pas par ses arrangements aux dépens de la collectivité, qui impacteront fortement la Suisse et le Valais.
En cette année d’élections fédérales, les Jeunes Vert-e-s Valais (JVVS), à l’instar des autres partis politiques, doivent réfléchir à la création d’une liste pour le conseil national. Une liste Jeunes Vert-e-s, comme moyen de porter des valeurs, de faire avancer des idées sur la scène politique. Mais, comme pour chaque élection, la question des candidat-e-s qui se trouveront sur la liste se pose. Qui pour représenter notre parti, pour défendre des thèmes qui nous tiennent à cœur, définis par l’ensemble de nos membres ? Traditionnellement, les partis recherchent les personnes les plus populaires, celles qui rapporteront des voix, grâce à leur grand réseau. Les candidat-e-s fortunés sont parfois également plébiscités, eu égard au soutien financier qu’ils apporteront au parti. Comme de nombreuses campagnes l’ont démontré, le budget de campagne influence fortement le résultat final. Le sexe d’un-e candidat-e peut aussi devenir un critère de sélection pour un parti, afin par exemple de présenter des listes avec la parité femmes-hommes. Divers autres moyens de sélectionner les « meilleur-e-s » candidat-e-s sont appliqués (en fonction de l’âge, du domicile, etc.).
Cependant, ces différents critères ne nous conviennent pas. Nous ne cherchons pas à mettre en avant des personnes, nous ne souhaitons pas optimiser notre liste avec des candidat-e-s peut-être moins légitimes, moins engagé-e-s, mais dont le profil est recherché pour les voix qu’il apporterait. Nous souhaitons que toutes et tous mènent campagne, ensemble. Nous avons pour objectif de désigner des personnes qui, au nom des Jeunes Vert-e-s Valais, seront présent-e-s sur notre liste et représenteront nos valeurs. À cet effet, nous parlerons désormais de représentant-e-s et non plus de candidat-e-s.
Dès lors se pose la question de la manière de désigner nos représentant-e-s. D’un commun accord, nous avons décidé d’organiser un tirage au sort, afin de nous distancer d’un certain narcissisme présent en politique. Nous présenterons donc une liste dont la force provient des valeurs qu’elle défend, et non pas de la popularité des personnes qui s’y trouvent.Pour ce faire, nous avons proposé à toutes les personnes actives au sein des JVVS de participer à ce concept, et aujourd’hui les noms de 16 membres figureront sur un billet tiré au sort.
Parmi les potentiel-le-s représentant-e-s des Jeunes Vert-e-s Valais au conseil national se trouvent des membres actif-ve-s depuis de nombreuses années, mais aussi de nouvelles et nouveaux arrivant-e-s qui nous ont rejoint-e-s au cours des derniers mois. Des femmes, des hommes, aux horizons multiples, aux parcours divers, aux maints engagements, avec un âge qui varie entre 17 et 30 ans. Mais plus que tout, notre concept rassemble des jeunes motivé-e-s par les mêmes valeurs et bien décidé-e-s à se faire entendre, quelles que soient les personnes qui les représenteront officiellement sur la liste après le tirage.Ensemble, nous mènerons une campagne dynamique, réaliserons des actions symboliques et proposerons des réflexions sur différentes thématiques de société. Les Jeunes Vert-e-s Valais répondent au défi des élections fédérales par des valeurs, un concept, et beaucoup de motivation !
JVVS, 29.03.19
Vendredi 15 mars, les manifestations et grèves pour le climat ont rassemblé près de 60’000 personnes dans les rues helvétiques, dont plus de 1'200 à Sion. Deux événements y ont été organisé : une manifestation, en dehors des heures de cours, et une grève, dès 13h. Cette dernière avec, au programme, quelques ateliers permettant un échange/partage entre jeunes et moins jeunes. Si de nombreuses personnes ont pris part à l’événement de 17h, certain.ne.s ont osé braver les interdictions et ont courageusement choisi de faire primer la défense du climat sur une après-midi de cours. Un geste à blâmer, selon Christophe Darbellay, conseiller d’État valaisan en charge de l’Éducation, qui défend une politique « tolérance zéro » à l’égard des grévistes du climat.
Si l’école n’a pas pour vocation d’inciter les étudiant.e.s à manquer des cours, nous estimons qu’il est en revanche de son devoir de fournir un enseignement encourageant les jeunes à réfléchir sur les problématiques actuelles et futures. En ce sens, le climat est l’enjeu principal d’aujourd’hui comme de demain. Il est réjouissant de constater que toujours plus de jeunes prennent conscience de cette problématique et décident de s’engager. Dès lors, le rôle de l’école devrait être de les encourager. Les menaces de sanctions et la vision rétrograde adoptée par le Conseiller d’État Christophe Darbellay à l’égard d’une mobilisation mondiale au sujet du thème le plus préoccupant pour notre futur sont déplacées. Nous l'invitons donc à lire les rapports du GIEC et d’autres organes scientifiques, à prendre conscience des enjeux climatiques actuels et à se réjouir de l’engagement d’une partie de la jeunesse. Partant, nous l’invitons à annuler les éventuelles sanctions dont seraient victimes les grévistes du climat.
Par ce communiqué, nous tenons à témoigner notre soutien à celles et ceux qui, par un acte citoyen engagé, ont fait grève pour le climat. La troisième mobilisation pour le climat a rassemblé plus de personnes que les précédentes, et d’autres sont encore à prévoir. Au lieu de critiquer ce mouvement d’ampleur mondiale et de sanctionner les jeunes grévistes du climat, réjouissons-nous des conséquences d’un tel mouvement et réfléchissons ensemble à davantage de mesures en faveur de notre environnement. L’urgence climatique est aujourd’hui une réalité scientifique. À nous tou.te.s, citoyen.ne.s comme politiques, de nous engager pour le climat !
JVVS, 19.03.19
La communauté scientifique ne cesse de le marteler, aujourd’hui il y a urgence. Il est désormais du devoir de chaque citoyenne et citoyen de ne pas rester indifférent.e face à ce constat alarmant et ainsi d’adopter des comportements responsables. Faire preuve de responsabilité, tant à l’égard de notre planète que de ses habitant.e.s, passe inévitablement par des actions individuelles (soutien aux producteurs locaux, réduction des déchets, utilisation des transports en commun, etc.) mais également par une prise de conscience collective. Cet engagement collectif se trouve actuellement au coin de notre rue. Des milliers de personnes ont manifesté pour le climat le 2 février dans toute la Suisse, faisant suite à une grève des étudiant.e.s le 18 janvier, ayant également rassemblé quelques dizaines de milliers de personnes dans les rues helvétiques. Rappelons peut-être à certains détracteurs que manquer un cours au profit d’une manifestation pour le climat n’est pas une excuse pour sécher l’école mais un acte citoyen engagé, qui a fait naître différentes mesures concrètes proposées par des étudiant.e.s au sein de leur école. Ces prises de position fortes et déterminées sont à saluer, et non à décourager comme l’a fait l’État du Valais en menaçant les étudiant.e.s de sanctions. Car il en faudra de la détermination pour bousculer le système dans lequel nous avons trop longtemps évolué sans remise en question, profitant du bien-être qu’il nous fournit et fermant les yeux sur ses dérives.
Osons faire entendre notre voix, rejoignons ce bout de la rue où d’autres expriment déjà leur volonté d’adopter une réelle politique climatique, juste et efficace. L’échec de la loi sur le CO2fut une énième preuve de l’incapacité de notre actuel Parlement à prendre de véritables mesures en faveur de l’environnement. Montrons à ce Parlement qu’il ne se comporte pas de façon responsable, et que nous, citoyennes et citoyens, sommes conscient.e.s des enjeux climatiques et prêt.e.s à agir en conséquence. Le 15 mars, retournons dans les rues exprimer cette indignation à l’égard des politiques n’osant agir sur le terrain climatique, retournons exprimer notre espoir de vivre un changement, une transition, vers une société davantage respectueuse de notre environnement qu’assoiffée de profit. Le mouvement apolitique organisateur des manifestations et grèves pour le climat a également prévu une grève en Valais le 15 mars. N’hésitons plus, prenons notre futur en main et faisons entendre une voix sincère et déterminée, une voix inquiète mais porteuse d’espoir, la voix d’aujourd’hui pour le monde de demain. Jeunes et moins jeunes, femmes, hommes, étudiant.e.s, apprenti.e.s, salarié.e.s, militant.e.s suisses ou d’origine étrangère, l’appel pour le climat nous concerne toutes et tous. Répondons à cette biodiversité en déclin, à cette nature malmenée par les activités humaines, qui, dans un râle d’agonie, tentent de nous convaincre de l’urgence d’agir et engageons-nous dès aujourd’hui pour le climat. Rendez-vous le 15 mars dans les rues sédunoises!
JVVS, 27.02.19